SOS smartphone cassé
Ecran fissuré, haut-parleur hors service, batterie qui ne tient plus la charge peuvent se révéler de gros tracas tant nos Smartphones nous accompagnent au quotidien, surtout quand les données qu'il contient deviennent inaccessibles. Comment récupérer celles-ci et réparer son téléphone ? Que valent les réparateurs pros face à une réparation effectuée soi-même ?
Lorsque notre Smartphone nous échappe des mains pour une raison inexpliquée, le bruit du choc qu'il effectue lorsqu'il touche le sol nous glace le sang. Si l'écran est fissuré, noir ou ne répond plus, fini la villégiature, car il est aujourd'hui difficile de se passer de son appareil qui peut être considéré pour certains comme une véritable extension de leur être, tellement il contient d'informations, de souvenirs, ou de données privées voire totalement confidentielles. Afin de limiter les dégâts, il existe des solutions de prévention, de récupération de données, et bien sûr la possibilité de réparer son téléphone par un réparateur ou soi-même.
Le B.A.-BA lors de l'achat
Avant toutes choses, et comme dans toutes les situations potentiellement à risque, les premières actions afin d'éviter le pire sont d'ordre préventif. Même s'il peut être parfois contraignant de passer par ces opérations lorsque l'on reçoit un nouveau smartphone, elles sont plus que nécessaires et seront salutaires le moment venu. Dans un premier temps, on peut s'arrêter sur les caractéristiques intrinsèques de l'appareil lors de son achat, et notamment son indice IP correspondant à protection contre l'eau, et le type de Gorilla Glass qui l'accompagne. L'IP (Indice de Protection) est composé de deux chiffres : le premier correspond à la protection contre les solides, et le second contre les liquides . Notés de O à 9, la plus petite note ne correspondant à aucune protect ion et la plus haute à une résistance extrême ; plus de détail dans l'encadré ci-contre. Le Samsung Galaxy S10 est par exemple doté d'une protection de type IP 68 : il est totalement protégé contre les poussières et supporte une immersion d'une heure. Côté écran, la société Corning propose aux constructeurs de smartphone son verre de protection Gorilla Glass pour protéger les écrans, et parfois toute la coque de nos appareils.
C'est un bonus important qu'on ne trouve pas forcément sur les pièces (écrans) de remplacement. Sans cesse amélioré, le Gorilla Glass en est à sa version 6. Sorti en 2018, il propose une résistance accrue aux rayures, mais surtout à quinze chutes d'une hauteur d'un mètre. Enfin, pour finir avec l'aspect physique des Smartphones, il est fortement conseillé d'acquérir au minimum une protection de type bumper qui va entourer le Smartphone et le bord de l'écran. On peut ainsi aller jusqu'à un étui rabattable complet, mais il n'existe pas de solution ultime pour éviter la casse mis de côté les coques spécialement conçues pour aller sur le terrain à plusieurs centaines d'euros. Il existe aussi des protections d'écran qui se comportent comme un filtre à appliquer sur le verre. Ils sont redoutablement efficaces contre les rayures, mais n'empêcheront pas la casse en cas d'accident.
Indice | Protection solide | Protection liquide |
---|---|---|
0 | Aucune protection | Aucune protection |
1 | Corps supérieurs à 50 mm | Chutes verticales de gouttes d'eau |
2 | Corps supérieurs à 12,5 mm | Jusqu'à 15 degrés à la verticale |
3 | Corps supérieurs à 2,5 mm | Jusqu'à 60 degrés à la verticale |
4 | Corps supérieurs à 1 mm | Projections toutes directions |
5 | Poussières et résidus microscopiques | Jets d'eau |
6 | Totalement protégé contre les poussières | Forts jets d'eau |
7 | ... | Immersion de 30 min à 1 mètre de profondeur |
8 | ... | Protection contre la submersion durant une heure au-delà d'un mètre |
9 | ... | Protection très haute pression, température, multi direction (toutefois pas forcement submersible) |
Penser sauvegarde
Deuxième outil préventif à mettre en place : la sauvegarde. Nous avons de plus en plus d'informations importantes et personnelles dans nos Smartphones, et parfois uniquement dessus comme nos photos, vidéos, et autres messages envoyés par messageries instantanées. Deux stratégies s'offrent alors à nous : faire confiance aux géants du web Google et Apple pour stocker nos données dans le cloud, ou faire des sauvegardes manuelles à partir de notre PC.
La première solution propose de sérieux avantages : elle est automatisée plusieurs fois par jour, totalement transparente, car elle ne nécessite pas d'action de l'utilisateur, et bénéficie de la fiabilité de grosses infrastructure système. Pour des raisons pratiques, ce type de sauvegarde dans le cloud est aujourd'hui plébiscité. Ces options sont bien entendu accessibles via les paramètres dans les menus Sauvegarde, bien qu'il faille régulièrement aller au cas par cas dans les applications activer une option supplémentaire; c'est par exemple le cas de Google Image pour sauvegarder ses photos, il ne suffit pas d'avoir son compte Google lié à son smartphone. Mais que faire quand la bande passante n'est pas de la partie et que l'on préfère garder ses données chez soi ? Il existe bien entendu des applications tierces comme Helium sur Android, ou Titanium Backup qui requiert toutefois d'avoir son Smartphone rooté.
Enfin, et c'est la chose à faire dès que vous lirez ces lignes si ce n'est pas déjà effectué, il est primordial d'accéder au mode Développeur de son appareil pour y activer le mode débogage USB. Pourquoi cette opération ? Ce mode permettra via l'outil ADB (Android Debug Bridge) d'accéder à l'intégralité du système Android sans accéder à l'écran du Smartphone, qu'il soit utilisable ou non. Dans un premier temps, il va falloir faire apparaître le menu caché des Options développeur sur l'appareil . Pour ce faire, dans les Paramètres, et trouver le menu où se trouve l'information concernant le « Numéro de Build » ou la « Version Android ». Cette information se trouvera dans « A propos du téléphone » ou « A propos du Système». Il suffira alors de tapoter sept fois de suite sur ce fameux numéro pour « devenir développeur». A cet instant, un nouveau menu « Options pour les développeurs » apparaitra . Il faudra s'y rendre, et activer le « Débogage USB ». A partir de maintenant, le Smartphone sera facilement accessible depuis un PC via USB. Attention cependant aux mises à jour système qui suppriment parfois le mode Développeur qu'il faudra à nouveau activer.
Côté PC, il va être nécessaire dans un second temps d'installer les pilotes USB et les outils ADB et Fastboot pour accéder au Smartphone. La solution officielle consiste à télécharger le SDK d ' Android depuis le site de Google à l'adresse https://developer.android.com/studio. Attention cependant : le fichier a télécharger atteint pas loin d'un Go de donnée, et la majorité du contenu nous sera inutile : les pilotes et les exécutables ne pèsent que quelques Mo. Nous vous conseillons plutôt d'installer l'outils Minimal ADB and Fastboot maintenu par l'excellent forum XDA disponible à l'adresse suivante : https://forum.xda-developers.com/showthread.php?t=2317790 . Tout se fait alors par ligne de commande : pour vérifier que le PC et le Smartphone communiquent bien, il faudra taper la commande adb devices
qui nous renverra une ligne correspondant au Smartphone.
Récupérer ses données
Malgré toutes précautions que l'on peut prendre, l'inévitable arrive un jour ou l'autre : le Smartphone chute de nos mains, on s'assoit dessus par mégarde, et la vitre se retrouve cassée et la fonction tactile inopérante... Il est alors impossible d'accéder normalement à son
téléphone, de prévenir ses contacts, de récupérer ses informations.
Comment alors se débrouiller pour limiter la perte de données ? En premier lieu, il faut savoir que les données sont souvent stockées sur un composant de type eMMC véritablement soudé à la carte mère du téléphone. A moins d'être féru d'électronique, dessouder ce composant est une mauvaise idée. Par contre, les SD Card peuvent très bien être extraites de l'appareil et être lues par un autre dispositif le cas échéant. Si l 'écran est toujours parfaitement visible et que seule la fonction tactile ne fonctionne pas, il est possible de brancher une souris via le port USB de son Smartphone pour obtenir un curseur comme sous Windows. Pour ce faire, il faudra se munir d'un câble USB OTG (On-The-Go) disponible dans toutes les bonnes boutiques pour environ cinq euros. Le câble se branche sur port USB du Smartphone, et son extrémité est un port USB femelle susceptible d'accueillir n'importe quel périphérique USB, dont une souris. Ainsi on pourra tranquillement sauvegarder et effectuer toutes opérations nécessaires avant de réparer ou de changer de portable. Passée cette méthode et si le téléphone est aux abonnés absents lorsqu'on le branche simplement sur un PC, il ne sera pas possible de récupérer ses données à moins d 'avoir activé le débogage USB. Ce système permet vraiment une multitude de possibilités, y compris d'accéder en ligne de commande à distance en ligne de commande par exemple n'importe quel système Linux. Il n'est toutefois pas nécessaire d'être un guru de l'open source pour récupérer ses données. Une fois le Smartphone branché, nous vous conseillons d'utiliser l'application Vysor (vysor.io) disponible sur de nombreuses plateformes y compris sous la forme d'une extension Chrome. De manière intuitive, le système va détecter le téléphone branché, télécharger et installer l'application (APK) sans passer par le Play Store, et va faire un miroir de l'écran du téléphone dans une fenêtre du PC. Il faut savoir que la version gratuite est limitée à 15 minutes d'utilisation, mais pourra être relancée autant de fois qu'on le souhaite . Enfin, pour les puristes désireux d'une méthode efficace, la commande adb permet de copier des fichiers d'un PC au Smartphone et inversement. Ainsi, la commande adb pull /sdcard/
va copier l'intégralité des données présentes sur le Smartphone sur le PC. On retrouvera donc les fichiers multimédias, le répertoire de téléchargement, et les éventuels dossiers des applications installées.
Quand le smartphone se noie
Nous n'avons pas tous la chance de bénéficier d'un Smart phone étanche ou au moins résistant aux éclaboussures. Bon nombre d'appareils finissent leurs vies dans une flaque d'eau, dans l'eau d'un bain, ou pire dans la cuvette des toilettes. Comme du bouche à bouche, il existe quelques méthodes qui le sauveront si les opérations sont effectuées dans les secondes qui suivent l'accident: dans un premier temps, si on a un sèche-cheveux sous la main, il faudra le faire sécher pendant au moins 30 minutes en insistant bien sur les ports de communication et autres ouvertures. Ensuite, il faudra placer le Smartphone pendant au moins 48 heures dans un sac étanche de type congélation rempli de riz et y laisser le moins d'air possible. Le riz permettra d'absorber l'humidité sans la restituer.
Garantie et assurances : attention aux contrats
Une fois les données au chaud, c'est sans doute le plus important, comment réparer son Smartphone ? Premièrement, est-il encore sous garantie ? En effet, la question mérite d'être posée, car la majorité des Smartphones sont maintenant garantis deux ans. Une batterie défaillante ? Un haut-parleur faiblard ? Pour diagnostiquer si le problème n'est pas logiciel, il faudra effectuer une mise à zéro de l'appareil en mode usine. Si les problèmes persistent, il ne faut pas alors hésiter à contacter le SAV du constructeur directement sans passer par la case vendeur qui redirigera de toute façon les problèmes vers celui-ci. Nous avons pu tester notamment le SAV de Motorola avec un Moto dont la batterie avait un comportement erratique. Apres 5 minutes de chat, et 10 jours après l'envoi du Smartphone, nous l'avons reçu en retour avec une batterie neuve et calibrée pour le prix de l'envoi postal. Bien entendu, la garantie ne fonctionnera pas pour les écrans brisés. Faut-il alors se tourner vers les assurances que l'on peut trouver parfois à plus de 10 euros par mois ? Nous ne pouvons que vous inciter à vous montrer prudents face à ces offres, qui peuvent parfois être contractées assez rapidement lors de l'achat d'un nouveau Smartphone. D'une part, le montant de la souscription n'est pas dégressif avec le temps : lorsque l'on voit qu'un appareil peut perdre 50% de sa valeur en une année, il est très important de faire attention à la date de résiliation de l'assurance le cas échéant. Autre chose à savoir : les casses de téléphones accidentelles ne devront pas avoir été commises par votre propre inadvertance, et dans le cas d'un vol celui-ci devra être caractérisé comme par exemple un vol avec violence. Autant dire qu'il est difficile de se faire rembourser et que le jeu n'en vaut vraiment pas la chandelle.
Réparation : DIY ou pro ?
En cas de casse ou de matériel en dehors de garantie, comment faire réparer son Smartphone ? Plusieurs choix s'offrent à nous. Premièrement, il est toujours possible de faire appel au SAV du constructeur, même pour un appareil hors garantie. Certains proposent un service interne de réparation, quand d'autres possèdent un réseau prestataire de réparateurs agréés. Comme chez un garagiste, vous aurez droit à un devis ; celui-ci est le plus souvent payant (quelques dizaines d'euros) en cas de refus et gratuit en cas d'acceptation. Ensuite viennent les boutiques de bonne réputation, présentes sur l'ensemble de la France comme la société Point Service Mobiles. Enfin, dans les grandes agglomérations, on peut trouver des petites boutiques qui ne payent pas de mine et qui proposent des réparations.
Que valent toutes ces enseignes? Tout d'abord, il faut savoir que plus la marque de votre téléphone sera exotique (inconnue du très grand public), moins il y aura de réparateurs enclins à vous dépanner. Généralement, passés Samsung et Apple, point de salut ! Idem pour l'âge des appareils qui diminuera le nombre d'options qui s'offrent à nous. Une fois les potentiels réparateurs identifiés, tout ne sera qu'une question de confiance et de prix : les constructeurs et réparateurs ayant plus que pignon sur rue proposeront dans la majorité des cas des réparations garanties sur quelques mois avec des pièces officielles de qualité pour un surcoût pouvant aller à plusieurs dizaines d'euros. Concernant les petites boutiques, celles-ci tireront les prix vers le bas, la négociation étant même parfois possible. Seulement, les pièces utilisées seront très certainement des copies de mauvaise qualité, qui feront que la réparation ne tiendra pas aussi longtemps qu'une pièce officielle ou que vous perdrez en qualité . Par exemple un écran avec un moins bon contraste ou un tactile moins réactif. Hélas, il est quasiment impossible de savoir avec certitude quelles sont les pièces utilisées.
Notez que je ne travaille qu'avec des pièces certifiées d'origine provenant de fournisseurs français réputés.
Le cas échéant je peux être amené à vous proposer de commander vous-même une pièce si vous trouvez moins cher, et je ne vous facturerai que la main d'oeuvre, mais je ne pourrai garantir la réparation ne connaissant l'origine de la pièce.
Vous pouvez être amené à vous demander s'il n'est pas possible d'effectuer vous mêmes la réparation. Après tout, il existe de nombreux tutoriaux et les pièces semblent être assez facilement disponibles sur Internet. Notre préférence va pour le site qui dispose d'une base de connaissances phénoménale pour réparer et changer les composants de très nombreux appareils, le célèbre IFixlt (ifixit.com) ainsi qu'une boutique en ligne pour acheter les accessoires nécessaires à la réparation ainsi que les pièces officielles, telle SOSAV (sosav.fr), une des seules qui annonce s'il s'agit d'un composant officiel ou non. Pour l'écran de notre Moto Z, la pièce et les accessoires reviennent à 100 euros et le tutoriel nous indique une difficulté de réparation modérée. A titre de comparaison, nous avons pu trouver des copies chinoises de notre pièce sur Ebay et AliExpress pour environ 35 USD, ce qui peut être déconcertant et à la fois tentant. Notre avis est de passer son chemin sur ces soit disant affaires et de se concentrer sur les pièces officielles. D'autant plus pour des éléments concernant la sécurité comme la batterie qui peuvent avoir des défauts et chauffer au point de provoquer des explosions ou des incendies. Concernant la réparation en elle-même, est-ce accessible à tout le monde ? Il faut savoir que le temps des Smartphones dont le boitier tenait par des vis est complètement révolu . A l'heure de la miniaturisation, tout est solidement collé et aucune marge de manœuvre n'est laissée pour attacher les composants les uns aux autres.
Changer un écran consiste donc dans un premier temps à chauffer l'ensemble du boitier pour décoller la vitre à l'aide d'une petite ventouse, décrocher minutieusement les nappes de connexion, et faire l'opération inverse. L'opération peut s'avérer ardue sans le bon matériel, car il ne faudra pas trop chauffer le Smartphone de peur d'endommager les composants internes et il ne faudra pas trembler lors de la reconnexion des petites nappes. En conclusion, la réparation DIY en vaut-elle la chandelle ? Oui, si des composants et accessoires sont de qualités, et que vous êtes un bon bricoleur.
Pas toujours rentable
Une fois le tarif connu de la réparation, que l'on passe par un professionnel ou par soi même, quand est-il rentable de réparer son Smartphone ? Plusieurs facteurs entrent en jeu : L'âge de l'appareil , son niveau de gamme, le prix de vente neuf actuel, et ses fonctionnalités. Pour un téléphone bas de gamme à 50 euros, la réparation ne vaudra jamais le coup, la moindre pièce de rechange pouvant souvent atteindre plus du prix du neuf. C'est économiquement regrettable, mais il sera plus judicieux d'en racheter un neuf qui a de grandes chances d'être plus performant vu la vitesse à laquelle les progrès technologiques avancent. Lorsque l'on vient d'acheter un téléphone haut de gamme à plus de 600 euros, la réparation d'une vitre cassée en vaut la chandelle, surtout si celle-ci est garantie. Pour les téléphones de moyenne gamme ou assez anciens, la question se pose.
Lorsque l'on constate qu'une réparation moyenne peut tourner autour de 200 euros, pourquoi ne pas se tourner vers des téléphones neufs sur cette gamme de prix ou la compétition fait rage ? Tout dépend des fonctionnalités du Smartphone actuel : on peut préférer garder son smartphone étanche, Qi ou NFC plutôt que de racheter un Xiami Redmi Note 7 certes plus performant, mais ne disposant pas de ces capacités.
Que faire de son Smartphone endommagé lorsque l'on ne désire pas le réparer ? La majorité des utilisateurs vont se contenter de le ranger et l'oublier dans un tiroir, ce qui n'est pas écologique et parfois dangereux quand on voit le comportement de certaines batteries qui peuvent gonfler en cas d'inactivité prolongée.
Premièrement, il est conseillé de supprimer toutes les données personnelles de l'appareil , tâche qui peut s'avérer délicate, voire impossible, lorsque l'écran est inaccessible. De nombreux constructeurs proposent la possibilité de passer leurs Smartphones en mode Fastboot qui se veut une manière de faire rentrer l'appareil en mode diagnostic. Pour se faire, téléphone éteint, il suffit de maintenir le bouton « Volume bas » et de le brancher via USB sur un PC. Le Smartphone va alors s'allumer en mode Fastboot en quelques secondes et Windows devrait ensuite le reconnaître. Il faudra ensuite se placer en mode ligne de commande sur PC afin d'accéder à l'utilitaire préalablement installé. Pour vérifier qu'un téléphone est en mode Fastboot, il suffit de lancer la commande fastboot devices
et celui-ci apparaîtra en retour. Pour effacer l'intégralité des données utilisateurs, la commande fastboot erase userdata.img
supprimera tous les éléments paramétrés. Une fois cette opération effectuée, il suffira de le déposer dans un point de collecte de recyclage spécialisé ou dans un magasin vendant du petit électroménager. Vous pourrez trouver une liste exhaustive sur le site eco-systemes.fr. Il est également possible de revendre son Smartphone endommagé, mais si l'écran est illisible et cassé, il y a peu de chance que vous pourriez en tirer plus d'un euro.
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