Best of claviers et souris (mai 2023)

On commence par un clavier parfaitement étudié pour la bureautique et la saisie de texte qui ne vous mettra pas sur la paille avec le Logitech K280e disponible à environ 25 €. Avec seulement 1,83 cm d’épaisseur, il abrite des touches de type chiclet qui rendent le clavier assez silencieux tout en donnant ce petit côté ferme qui fait défaut aux claviers à membrane. Le design ainsi que la qualité de fabrication sont soignés même si on pourra reprocher un espace important entre les touches et les bords, Logitech aurait facilement pu gagner un ou deux centimètres afi n de rendre le clavier plus compact. S’il n’y a pas de touches multimédia dédiées, une touche fonction est présente et permet de régler le niveau sonore, d’ouvrir la calculatrice, le navigateur internet entre autres. Comme d’habitude chez Logitech, la garantie est bonne avec ses trois ans et les touches sont données pour dix millions d’activations, c’est largement suffi sant pour une utilisation classique en bureautique. Petit plus pour les maladroits, le K280e est également résistant aux éclaboussures (tant que vous ne renversez pas un gros verre bien sûr !).

Il est très difficile de faire un choix dans la myriade de claviers d’entrée de gamme spécialement étudiés pour la bureautique, mais Cherry propose un KC 6000 Slim décliné en noir ou argent qui ne manque pas d’atouts. D’une part, il est très compact pour un modèle avec pavé numérique et touches de taille standard avec 44 cm de largeur pour 13 cm de profondeur et 1,5 cm d’épaisseur. Bien sûr, les touches sont de type chiclet (ou ciseau) en provenance du constructeur lui-même, à savoir les Cherry SX donnés pour 10 millions d’activations. De ce fait, il est silencieux et ne dérangera pas votre entourage. Le design est également on ne peut plus sobre et la finition est très bonne même s’il faut se contenter de plastique. En revanche, une plaque en métal est présente à l’intérieur et lui confère de la robustesse, on est loin du clavier d’entrée de gamme qui se plie à la moindre manipulation. Les touches multimédia de base sont présentes, à savoir la gestion du volume sonore ainsi qu’un raccourci pour la calculatrice. Mais Cherry sort un peu des sentiers battus en ajoutant une touche retour arrière juste au-dessus du + présent sur le pavé numérique. Cela permet de naviguer rapidement dans un tableur par exemple.

Avec un budget plus conséquent, le Logitech MX Keys est clairement la Rolls des claviers sans fi l. Au programme, un rétroéclairage à quatre niveaux d’intensité (ou un mode automatique grâce à un capteur de lumière intégré) qui fait descendre l’autonomie à dix jours, contre cinq mois sans rétroéclairage. Heureusement, il se recharge facilement grâce à son connecteur USB Type-C et un capteur de proximité permet également d’éteindre les LED quand vos mains ne sont pas à proximité. La qualité de fabrication est l’un des points forts du MX Keys avec une épaisse plaque d’aluminium autour des touches rendant le tout particulièrement solide, surtout que la plus grande partie du clavier ne fait qu’à peine plus d’un demi-centimètre d’épaisseur. Les touches sont de type chiclet et gravées au laser, la durée de vie ne devrait donc clairement pas être un problème. En revanche et à cause d’une compatibilité Windows et macOS, on regrette un trop grand nombre de caractères sur certaines touches, cela rend la lisibilité assez limitée. L’autre point fort est la connectivité qui permet au clavier d’être connecté à trois machines simultanément tout en offrant la possibilité de passer de l’une à l’autre sur simple pression d’une des trois touches dédiées.

Si vous voulez un clavier plus typé gamer, avec le rétroéclairage qui va de toute façon généralement de pair de nos jours, MSI propose son Vigor GK20 à seulement 40 €. Sous ses airs de clavier mécanique, il faut néanmoins se contenter d’une simple membrane surmontée par des touches hautes. Le clavier n’est clairement pas silencieux, mais cela reste classique pour ce type de produit. Quant au rétroéclairage RGB, n’espérez pas changer la couleur des touches malheureusement, car seuls deux modes sont présents, soit statique, soit un effet de respiration. Les touches multimédias dédiées ne sont pas de la partie, mais il est tout de même possible de piloter le volume sonore ainsi que les fichiers en cours de lecture via des combinaisons de touches. En revanche, pas de soucis à se faire au niveau du ghosting, car le Vigor GK20 accepte la pression de douze touches simultanément (un carré de Q à V). De plus, il est également résistant aux éclaboussures (testé pour une projection de 60 ml). Si on ne le conseille pas pour les plus hardcores d’entre vous, c’est un bon point de départ pour des parties sporadiques.

On préfère sans le moindre doute les claviers mécaniques pour jouer à la rédaction, mais le gros problème de ce type de produit est son prix largement plus élevé qu’un simple membrane. Mais il est tout de même possible de s’en sortir à seulement 75 € grâce à Cooler Master qui fait le choix de proposer un SK652 qui va à l’essentiel, à savoir des switchs low profile mécaniques bleu, rouge ou marron en provenance de chez TTC qui ont de très bons retours et sont donnés pour 50 millions d’activations. Le constructeur n’a néanmoins pas laissé le RGB de côté et il est possible de modifier la couleur de chaque touche individuellement via le logiciel propriétaire MasterPlus+. Plus étonnant encore, une plaque en aluminium recouvre l’intégralité de la surface et apporte une grande rigidité à l’ensemble. S’il n’y a pas de touches multimédias dédiées, une simple combinaison de touches donne accès à toutes ces fonctionnalités (volume et navigation dans un lecteur multimédia). De même, il est possible d’enregistrer des macros à la volée. Il existe en deux variantes partageant la même plaque en aluminium brossé, mais se distinguant par des touches noires ou blanches.

On continue chez Cooler Master avec un modèle plus classique, des touches hautes et qui dispose d’un excellent rapport qualité / prix, le CK550 en version 2. Ici, on retrouve les points forts de son aîné avec une excellente qualité de fabrication en plus d’une plaque en aluminium brossé recouvrant l’intégralité de la partie supérieure ainsi que bien sûr des switchs mécaniques. En revanche, le constructeur est passé de modèles de chez Gateron à TTC, toujours en version bleu, rouge et marron. Le ressenti ainsi que la durée de vie ne sont pas différents. Le RGB est également présent et personnalisable touche par touche via le logiciel MasterPlus+. La texture des touches change également légèrement, tout comme les caractères légèrement plus gros, mais on reste sur du plastique ABS qui ne devrait pas poser le moindre souci sur la durée. De plus, Cooler Master fournit désormais dans le carton un vrai repose-poignet épais en mousse. Toutefois, ce type de repose-poignet ne tiendra probablement pas aussi bien le coup que les switchs, mais vous serez au moins tranquille pendant les deux premières années de la garantie. On regrette tout de même l’absence de touches multimédias dédiées même si comme le SK652 ci-dessus, elles sont accessibles via une simple combinaison.

(Les fans de claviers connaissent très certainement le constructeur Ducky. Contrairement à la concurrence, Ducky se concentre principalement sur la qualité de fabrication ainsi que la fiabilité de leurs produits plutôt que sur les fonctionnalités annexes. Leur Channel One 3 est un modèle qui est décliné en plusieurs versions, à savoir en blanc et beige (Matcha) ou rose et bleu (Fuji) sans LED à 160 €, jaune avec RGB à 200 € et blanc, noir ou bleu et gris (Daybreak) avec RGB à 220 €. Tout ce petit monde est également disponible avec des switchs Cherry MX bleu, rouge, marron, argent et même noir ! Autant dire qu’avec ce choix, tout le monde s’y retrouvera. Haut de gamme oblige, les touches sont faites en PBT afi n d’assurer une parfaite tenue dans le temps. Et pour ceux qui douteraient encore du soin apporté par le constructeur à ses claviers, chaque switch est échangeable à chaud grâce à un socket Kailh. Même après la période de garantie de deux ans, il est donc possible de facilement le réparer en changeant les éventuels switchs dysfonctionnels. On regrette en revanche l’absence de logiciel dédiée à la gestion du RGB pour les modèles en étant équipés. Aussi, le look très sobre et sans fioriture risque de ne pas être au goût de tous.

On passe ensuite à un modèle qui ne trompe pas au premier coup d’œil, l’Asus ROG Strix Flare II est clairement typé gamer. Mais outre son look, le constructeur est allé encore plus loin pour assurer une réactivité à toute épreuve avec un taux d’interrogation de 8000 Hz pour un temps de réponse de seulement 0,125 ms. Si cela ne change guère la donne en pratique face à un clavier à 500 ou 1000 Hz, les fans de performances avant tout apprécieront. Si on regrette la présence de touches ABS et non PBT, Asus a néanmoins eu la bonne idée d’installer une fi ne mousse sous chacune d’elle afin de limiter au maximum le bruit. Comme certains claviers haut de gamme Corsair, on trouve ici une molette crantée pour le volume sonore, mais aussi une deuxième molette à deux positions à ressort qui permet de naviguer entre les fichiers multimédias (ou les pistes). Côté switchs, ils sont confiés à des références développées par Asus, les ROG NX, mais uniquement en version rouge pour la France. Comme pour le Ducky Channel One 3, les switchs sont facilement remplaçables au besoin. On trouve également un repose-poignet confortable aimanté et en mousse recouvert de similicuir. Pour ceux que ça intéresse, une version avec la fameuse fonctionnalité AniMe Matrix de 312 mini-LED est disponible à 220 €

Heureusement, le haut de gamme n’est désormais plus uniquement composé d’énormes monstres qui prennent une place folle sur le bureau. Le Logitech G915 Lightspeed fait certainement partie des tout meilleurs tout en restant très discret. Ici, on parle d’un clavier mécanique de seulement 2,2 cm de hauteur grâce à des switchs GL ultra-plats déclinés dans les trois versions habituelles, à savoir linear (rouge), clicky (bleu) et tactile (marron). Avec une course de seulement 1,5 mm avant activation, on se rapproche d’une frappe de type chiclet tout en gardant le ressenti d’un clavier mécanique. Si on regrette l’absence de repose-poignet en revanche, la finesse de l’ensemble permet de s’en passer sans trop de problèmes. Outre le RGB personnalisable touche par touche via G Hub, le G915 Lightspeed est équipé d’un grand nombre de touches annexes, comme celles dédiées au multimédia, aux profils, au rétroéclairage ainsi que cinq touches macros. De plus, une large molette en aluminium permet de modifier le volume sonore. Le sans fi l est également un gros point fort. Comme le MX Keys de la section précédente, le G915 peut se connecter à plusieurs machines, soit via le récepteur USB fourni, soit en bluetooth. L’autonomie annoncée est de 30 heures avec le rétroéclairage au maximum.

Si la majorité des souris sont amplement suffisantes pour piloter un écran Full HD ou WQHD, la 4K demande un capteur légèrement plus performant si on ne veut pas avoir recours à la modification logicielle de la vitesse du capteur dans Windows. Comme son nom l’indique, la Cherry Gentix 4K se destine à un usage sur écran 4K avec un capteur optique capable de grimper à 3600 DPI et personnalisable directement sur la souris en appuyant sur le bouton dédié (800, 1200, 2400 et 3600 DPI). Les dimensions sont standards, à savoir 11,2 cm de longueur pour 7 cm de largeur et 3,5 cm de hauteur. En revanche, elle est légèrement plus lourde que certaines concurrentes avec 125 g sur la balance. Mais on s’aperçoit rapidement pourquoi quand on l’a dans les mains, car les plastiques sont solides et épais, la qualité de fabrication est clairement là. En plus des deux clics, du bouton de la molette ainsi que celui dédié aux DPI, on trouve également deux boutons au niveau du pouce, ce qui en fait une souris malheureusement pensée pour les droitiers malgré la parfaite symétrie de la coque. De plus, un revêtement en caoutchouc est présent sur chaque côté afi n d’assurer un grip correct. Proposée à 20 € et garantie deux ans, la Cherry Gentix 4K remplira parfaitement son rôle en usage bureautique et même sur quelques jeux si vous n’êtes pas exigeant.

Plus haut de gamme, la Logitech M720 Triathlon porte également très bien son nom comme la Cherry 4K ci-dessus. Ici, il est question d’une souris sans fi l dont l’autonomie est énorme. Le constructeur se targue en effet d’un fonctionnement allant jusqu’à 24 mois avec une seule et unique pile AA (incluse). Malheureusement et réduction des coûts oblige, il n’y a aucun moyen de recharger la souris directement en USB, vous devez tout simplement ouvrir la carcasse et changer la pile manuellement. Heureusement, l’économie s’arrête là, car la M720 Triathlon est particulièrement bien construite et confortable tant que vous n’avez pas une main trop grande. En effet et avec 11,5 cm de longueur pour 4,5 cm de hauteur, elle n’est pas vraiment adaptée à une prise en
main de type palm (paume posée à plat sur le dessus de la souris). Comme les modèles haut de gamme Logitech, la M720 permet de se connecter à trois machines simultanément et il est possible d’effectuer des tâches basiques comme la copie de fi chiers ou de textes d’une machine à l’autre en toute transparence. Pour ne rien gâcher, tous les boutons sont personnalisables via le logiciel propriétaire logi Options+.

La dernière souris étudiée pour la bureautique de notre sélection est la Logitech MX Master 3S. On ne pouvait pas passer à côté d’elle tant elle est excellente malgré le tarif qui grimpe directement à 110 €. Mais autant dire que si vous cherchez la meilleure souris, ne regardez pas plus loin ! Au programme, une souris qui épouse parfaitement la forme de la main en plus de disposer d’un repose-pouce large et confortable. La molette est en acier et repose sur un mécanisme électromagnétique évitant tout frottement et réduisant le niveau sonore en plus d’être plus robuste, le tout débrayable au besoin. Une deuxième molette est également présente sur le côté et permet un défilement horizontal, c’est très pratique si vous utilisez des tableaux imposants sous Excel par exemple. De plus et comme tous les périphériques de la série Master, il est possible d’utiliser cette souris sur trois machines simultanément en passant d’un écran à l’autre comme sur si vous étiez sur un PC équipé d’un multiscreen ou encore en appuyant sur le bouton dédié. L’autonomie annoncée est de 70 jours, mais elle peut être rechargée via le câble USB Type-C inclus. Seuls les fans de souris légères trouveront à redire, car elle pèse tout de même 141 g

Si on a tendance à penser que tous les périphériques adaptés aux joueurs sont onéreux, la Corsair Harpoon RGB Pro prouve bien que ce n’est pas le cas. Proposée à seulement 30 €, elle dispose de tout le nécessaire pour profiter de tous les jeux dans de bonnes conditions. Bien sûr, il n’y a ici que le minimum syndical, mais elle est équipée d’un capteur PixArt PMW3327 qui n’est jamais mis en défaut, même si vous êtes un acharné des FPS et que vous faites des mouvements très rapides. Les clics gauche et droit ne sont également pas en reste, car Corsair est allé voir Omron dont la renommée n’est plus à faire et les interrupteurs sont donnés pour une durée de vie de 20 millions d’activations. En plus des clics gauche et droit ainsi que du bouton dédié au changement de DPI à la volée, on trouve deux boutons au niveau du pouce. Les grandes mains peuvent néanmoins trouver que la Harpoon RGB Pro est un peu petite avec 11,5 cm de longueur pour 6,8 cm de largeur et 4 cm de hauteur, mais elle s’utilise sans souci en claw grip ou fingertip selon vos préférences. De plus, elle est également plus légère que la moyenne avec 85 g à la pesée.

Si vous voulez vous mettre au sans fil pour vos sessions de jeux, la Logitech G305 Lightspeed dispose du meilleur rapport qualité / prix si vous ne voulez pas vous ruiner. Avec 99 g sur la balance, elle est relativement légère pour une souris de ce type tout en étant également assez petite avec 11,6 cm de longueur pour 6,2 cm de largeur et 3,8 cm de hauteur. Elle se destine donc plutôt à ceux qui utilisent leur souris du bout des doigts ou avec une position de type claw. Sous le capot, on trouve un capteur Hero 12K qui est donné pour fonctionner de 200 à 12000 DPI, le tout personnalisable dans le logiciel propriétaire. Grâce à la technologie Lightspeed qui permet de ne ressentir aucune latence en pratique, le capteur est capable de tenir n’importe quel type de jeu sans décrocher, même les shooters rapides. Côté autonomie, Logitech annonce 250 heures. C’est bien pour ce type de produit, mais, réduction des coûts oblige et comme la MX720 de la page précédente, c’est une pile AA qui fait office de batterie et il n’y a aucun port pour une éventuelle recharge. À 60 €, il est néanmoins difficile d’en demander plus tant elle est agréable et précise à l’utilisation.

À un tarif relativement similaire à la Logitech G305, soit en moyenne 65 € voire 50 € sur Amazon à l’heure d’écrire ces lignes, mais en faisant une croix sur le sans fil, on commence à trouver des modèles haut de gamme qui sont bons à tous les niveaux comme cette Razer Basilisk V3. Au programme, le constructeur propose des performances de haut niveau avec son capteur optique Focus+ 26000 DPI ainsi que des clics gauche et droit donnés pour 70 millions d’activations. Elle propose également un total de onze boutons, tous programmables via le logiciel propriétaire de la marque, onze LED RGB (molette, logo et liseré), un repose-pouce, une mémoire embarquée capable de stocker cinq profils et une molette particulièrement travaillée. En effet, cette dernière dispose non seulement de clics gauche et droit, d’un mode cranté ou libre, mais elle passe directement de l’un à l’autre selon la vitesse à laquelle vous scrollez. Cette option peut en revanche être activée ou désactivée selon vos préférences. Côté finitions, on sent le côté travaillé à la première prise en main avec une coque en plastique légèrement rugueuse et une forme légèrement en biais épousant parfaitement la forme de la main. En revanche, elle n’est étudiée que pour les droitiers.

Si vous aimez le look et la prise en main de la Razer ci-dessus, mais que vous cherchez un modèle un peu plus léger, la Logitech G502 X est certainement la meilleure alternative avec seulement 84 g sur la balance. Elle reprend les mêmes points forts que la Basilisk V3 avec un capteur optique de 25600 DPI (Hero 25K développé en interne) ultra performant qui ne décroche pas même lors des mouvements les plus brusques, les interrupteurs des clics gauche et droit sont des modèles hybrides entre optique et mécanique assurant une précision et une réactivité à toute épreuve, le repose pouce est confortable et la molette est débrayable au besoin. En revanche, la G502 dispose de quelques boutons supplémentaires comme celui spécialement étudié pour les snipers au niveau du pouce. De plus et si vous préférez le sans fil, la G502 X est également disponible en version Lightspeed moyennant un poids qui passe à 102 g et un tarif qui s’envole à plus de 140 € pour des performances similaires à la version filaire. Plus rare pour ceux qui veulent un setup qui se distingue de ce noir omniprésent, Logitech propose une version blanche disponible au même tarif.

Vous êtes un joueur de MMORPG ? Vous savez certainement que plus il y a de boutons disponibles et facilement accessibles et mieux c’est. En effet, il n’est pas rare de devoir appuyer en chaine sur dix capacités ou plus, et c’est toujours pratique et plus rapide de les lancer directement avec une touche du clavier ou de la souris. La Razer Naga X fait partie de ces souris qui sont parfaitement étudiées pour ce type de jeu avec un pavé numérique de 12 touches au niveau du pouce ! S’ils ne sont pas tous utilisables selon la morphologie de votre main, vous n’aurez aucun mal à facilement en utiliser au moins la moitié sans contorsionner votre pouce. Et malgré ce pavé numérique, les dimensions n’en souffrent pas trop, car elle ne mesure que 11,9 cm de longueur pour 7,4 cm de largeur et 4,3 cm de hauteur pour un poids de seulement 85 g. Mais elle se destine plutôt à être prise à pleine main, surtout avec le repose-annulaire particulièrement confortable. L’intérieur n’est pas en reste non plus avec le capteur Razer 5G optique développé en interne capable d’atteindre 18000 DPI et des interrupteurs optiques donnés pour un temps de réponse de 0,2 ms. Le seul point faible est son prix plus élevé que les souris classiques, mais c’est inhérent à tous les modèles de ce type.

On finit par la souris la plus haut de gamme et donc la plus onéreuse de notre best of, la Razer Viper V2 Pro, un modèle qui est destiné aux joueurs exigeants et qui veulent à tout prix du sans fil sans concession. Ici, le capteur est un Focus Pro développé en interne capable de grimper à 30000 DPI tout en encaissant 70 G et 750 FPS, autant dire que vous ne le pousserez jamais dans ses retranchements. De plus, le poids est particulièrement bas pour une souris embarquant une batterie avec seulement 58 g au compteur. L’autonomie est néanmoins assez basse quand on la compare à la Logitech G305 Lightspeed avec seulement 80 heures au compteur, mais vous pouvez la recharger en filaire tout en continuant à l’utiliser via un câble USB Type-C inclus. Le nombre de boutons utilisables en plein jeu est assez limité ici en revanche, on n’en compte que deux au niveau du pouce (soit une souris pour droitier uniquement), la molette ainsi que bien sûr les deux clics gauche et droit qui sont d’ailleurs donnés pour 90 millions d’activations. Le bouton pour changer le DPI est toujours aussi mal placé toutefois, on regrette que ce dernier soit placé sous la souris et non proche de la molette, cela rend le changement à la volée infaisable.