Les configs à 1000€

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Polyvalente 

La deuxième machine est donc pensée pour à la fois travailler sur des logiciels relativement gourmands, mais sans faire une croix sur les jeux. On l’a mentionné précédemment, les CPU sont confiés aux AMD Ryzen 7 5800X ou Intel Core i5-13400F qui proposent un niveau de performance équivalent dans les tâches lourdes et en jeu. Les architectures sont néanmoins complètement différentes avec d’un côté l’approche AMD plus classique affichant huit cœurs avec SMT de 3,8 à 4,7 GHz. De l’autre, Intel fait dans l’hybride en proposant six P-Core avec HT allant de 2,5 à 4,6 GHz et quatre E-Core sans HT (1,8 à 3,3 GHz). L’un dans l’autre, on se retrouve avec 16 threads pour les deux CPU ! Et on a déjà maintes fois parlé, ne prenez pas ces E-Core pour des cœurs au rabais voire inutiles. Ils sont très capables même si leur principale raison d’être est l’efficience et traiter les tâches en arrière-plan. Côté refroidissement et à cause de l’augmentation de la consommation des puces, on se tourne vers le Cooler Master Hyper 212 Black Edition proposé à 40 €. Le radiateur est plus imposant et accepte un ventilateur de 120 mm (800 à 2000 RPM) tandis que le nombre de caloducs passe de trois à quatre, c’est suffisant pour refroidir ces CPU. Malgré tout et comme on le verra plus loin à cause de son unique CCD, le Ryzen 7 5800X ne lui fait pas de cadeau. Encore une fois, on ne revient pas sur le choix de la carte graphique, à savoir une AMD Radeon RX 6600 6 Go disponible à partir de 250 €. Mais plus encore que la machine précédente, la carte ne mettra pas l’alimentation à genoux avec un TDP culminant à seulement 132 Watts. Cette baisse compense néanmoins l’augmentation de la consommation du CPU.

CARTE MÈRE COMPLÈTE

Pour les accueillir, on reste sur une carte mère abordable équipée du chipset milieu de gamme des fondeurs. L’Asus Prime B760-Plus D4 est un bon point de départ pour la machine Intel avec la présence d’un port PCIe 16X 5.0, un PCIe 16X 4.0 câblé en 4X, deux PCIe 1X 3.0, trois M.2 PCIe 4X 4.0 et quatre SATA. La connectique est moderne et compte cinq ports USB Type-A (deux 10 Gb/s, un 5 Gb/s et deux USB 2.0, un USB Type-C 20 Gb/s, trois sorties vidéo (HDMI 2.1, DisplayPort 1.4, VGA) et le réseau 2,5 GbE Realtek RTL8125B. Néanmoins, cette carte fait moins bonne impression que la Gigabyte B550 Aorus Elite V2 de la machine AMD, la présence du port PCIe 16X 5.0 sur l’Intel n’y est certainement pas étrangère. Ici, on part sur une carte un peu plus bichonnée esthétiquement. Au format ATX, l’équipement n’est pas en reste avec 12 phases de 50 A pour prendre soin du CPU, le PCIe 16X principal ainsi qu’un M.2 à la norme PCIe 4.0, un deuxième M.2, mais PCIe 4X 3.0, deux PCIe 16X 3.0 câblés en 4X et un PCIe 1X 3.0. La connectique est également correcte avec sept USB Type-A (deux 2.0, trois 5 Gb/s et deux 10 Gb/s) et l’Ethernet 2,5 Gb/s toujours confié à Realtek. En revanche, le petit point faible concerne l’absence d’USB Type-C à l’arrière, il faut se contenter d’un header 5 Gb/s. Quant au reste, les références sont identiques à la machine précédente !