Les meilleurs écrans (décembre 2023)

On continue notre sélection avec des références destinées à ceux qui veulent un peu plus qu’un simple bon rapport qualité / prix. Ici, le Gigabyte G34WQC est un excellent point de départ si vous cherchez un écran ultrawide. Avec une dalle de 34’’ incurvée (1500R) d’une résolution de 3440 x 1440 à 144 Hz, il est pensé en priorité pour les jeux. VA oblige, le contraste est bien meilleur que ses concurrents IPS avec plus de 3000:1, la luminosité de 350 nits lui permet d’être utilisable dans toutes les conditions (à moins d’avoir le soleil dirigé sur l’écran bien sûr !) tandis que le duo temps de réponse total de 13 ms et input lag de 4 ms assurent un gameplay fl uide tant que votre machine arrive à suivre. Et si le rendu des couleurs est correct avec un deltaE de 3,5 en sortie d’usine, on oubliera vite la retouche de photo. En revanche, il faut vivre avec un léger smearing dans les scènes sombres ou les mouvements rapides. Il propose une connectique complète avec deux HDMI 2.0 et deux DisplayPort 1.4 qui prennent en charge le FreeSync Premium. En revanche, préférez le DisplayPort qui assure une plage de 48 à 144 Hz tandis que le HDMI est limité à 120 Hz au maximum.

Vous avez une machine ultra performante et vous voulez profitez des jeux à un framerate de plus de 200 FPS ? Iiyama propose un G-Master GB2790QSU-B5 particulièrement intéressant. Il est en effet équipé d’une dalle 27’’ IPS WQHD grimpant à 240 Hz, c’est plus que suffisant pour le commun des mortels. Et les caractéristiques suivent derrière avec une luminosité de 400 nits, un temps de réponse particulièrement bon de 4,5 ms, tout comme l’input lag ainsi qu’un bon rendu des couleurs avec un deltaE de 2,7 qui offre la possibilité de faire quelques retouches photo en amateur. Une fois n’est pas coutume avec une dalle IPS, il fait néanmoins se contenter d’un contraste de 1000:1. Il vient également avec la prise en charge du FreeSync Premium, mais comme le Gigabyte précédent, privilégier le port DisplayPort qui offre une plage de 48 à 240 Hz tandis que le HDMI se contente de 48 à 144 Hz. Petit plus sympathique, un HUB USB 3.0 de deux ports est de la partie. Même le pied est plutôt bon, car il permet un réglage en hauteur de 13 cm, une inclinaison en avant et en arrière (-5 à +20°), une rotation de gauche à droite (-20 à +20°) ainsi que le mode portrait.

Si vous êtes plutôt fan des écrans très lumineux qui vous en met plein les yeux, le tout nouveau AOC Q27G3XMN est vraiment l’un des meilleurs modèles du marché à son tarif de 500 €. Tout d’abord, il vient avec une dalle VA WQHD grimpant à 180 Hz pour assurer un jeu fluide, mais elle est surtout capable d’afficher une luminosité de 700 nits avec une certification DisplayHDR 1000 derrière, soit des pics à 1000 nits une fois le HDR activé. De plus, on est face à un rétroéclairage de type MiniLED de 336 zones qui assure une grande quantité de niveaux d’éclairage différents sur la dalle. Et VA oblige, le contraste est très bon à 4000:1 même si comme d’habitude, il faut faire avec un léger smearing dans les scènes sombres. Comme les deux écrans précédents, l’adaptive sync est de la partie grâce à l’AMD FreeSync Premium, mais il ne fonctionne que sur une plage de 48 à 144 Hz sur le port HDMI 2.0 contre 48 à 180 Hz une fois connecté au DisplayPort 1.4. Même le pied est plutôt bon avec un réglage en hauteur de 8 cm, une inclinaison de -3,5 à +21,5° ainsi qu’un mode portrait.

Encore une fois, une dalle de 27’’ est peut-être trop petite et vous ne jurez que par les 32’’ ? Pour cela, Asus propose un ROG Strix XG32AQ très intéressant si vous êtes exigeant. En effet, il est équipé d’une dalle 31,5’’ IPS WQHD affichant une fréquence de rafraîchissement de 175 Hz. Mais ce n’est pas tout bien sûr, sinon autant se tourner vers une référence moins onéreuse. Ici, la luminosité moyenne monte à 450 nits, soit une image visible même dans une pièce très bien éclairée, et une certification HDR600 est de la partie. De même, Asus annonce une certification G-Sync Compatible ainsi que le FreeSync Premium Pro de chez AMD. Pour rappel, la version Pro assure une faible latence en SDR et HDR avec une prise en charge de ce dernier selon des critères précis de luminosité et de couleurs. Le seul petit point faible de cet écran reste comme d’habitude un contraste de ‘’seulement’’ 1000:1. Par rapport à l’AOC Q27G3XMN, on troque le très bon duo luminosité + contraste par un modèle plus grand et moins lumineux, mais qui ne souffre pas de smearing. Et outre ses bonnes performances, Asus a ajouté un HUB USB 3.0 de deux ports.

On passe désormais à une référence qui se veut clairement orientée vers les machines ultra performantes. Car avec une résolution de 3840 x 2160 à une fréquence de rafraîchissement de 144 Hz, bien peu de GPU en sont capables à moins de baisser drastiquement les détails graphiques au point de ne pas profiter pleinement des jeux. Le Gigabyte M32UC n’est pas seulement une dalle 31,5’’ 4K 144 HZ incurvée, il vient avec un contraste de 3000:1, une luminosité moyenne de 350 nits (voire 500 en pratique) et un très bon rendu des couleurs avec un deltaE de 2,3. De même, le temps de réponse moyen est très bon avec 8,5 ms, l’input lag ne dépasse pas les 4,2 ms et il prend également pleinement en charge les consoles de dernière génération grâce à deux ports HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4. De même, il est certifié AMD FreeSync Premium Pro sur une plage de 48 à 144 Hz via les HDMI et DisplayPort. À noter que même s’il est possible d’overclocker la dalle à 165 Hz (DisplayPort uniquement), l’adaptive sync sera alors désactivé. Et le constructeur n’est pas radin sur la connectique avec un HUB USB 3.0 de deux ports en plus d’un USB Type-C prenant en charge un signal vidéo alternatif DisplayPort ainsi que le Power Delivery allant jusqu’à 18 Watts.

Les jeux ne vous intéressent pas et vous ne cherchez que la qualité de l’image ainsi qu’une bonne restitution des couleurs pour travailler dans de bonnes conditions sur des logiciels de retouche photo ou d’encodage vidéo ? Dell propose un UltraSharp U2723QE qui propose de très bonnes prestations pour un tarif relativement contenu dans ce domaine, soit 670 €. Ici, on est face à une dalle 27’’ IPS affichant une résolution de 3840 x 2160 à seulement 60 Hz, mais il vient avec des atouts de taille. En effet, le contraste grimpe à 2000:1 grâce à la toute dernière technologie IPS Black. Ce n’est certes pas au niveau des VA, mais le rendu est déjà bien meilleur que l’IPS classique. De même, la restitution des couleurs en sortie d’usine affiche un deltaE de moins de 2, il couvre 100 % de l’espace de couleur sRGB contre 88 % pour l’Adobe RGB et la luminosité de 350 nits est parfaitement adaptée à une pièce lumineuse. Dell fait également carton plein sur la connectique avec un HUB USB Type-A 10 Gb/s de quatre ports, deux USB Type-C 10 Gb/s dont un compatible DisplayPort 1.4 avec Power Delivery de 90 Watts en plus du HDMI 2.0 et des deux DisplayPort 1.4.

On l’a dit, une fréquence de rafraîchissement très élevée n’est pas forcément très utile ni perceptible en pratique. Mais si vous voulez tout de même la référence la plus rapide du marché, tournez-vous vers le Dell Alienware AW2524H. Ici, le constructeur a installé une dalle IPS 24,5’’ Full HD, mais à 500 Hz ! Et autant dire qu’à ce niveau, seuls les shooters rapides les moins gourmands peuvent profiter un tant soit peu de ce déluge de Hz, tout comme il est nécessaire de disposer d’un duo CPU et GPU au top niveau. Tout est fait pour favoriser les performances avec un temps de réponse total de 5,5 ms et un input lag de 1,8 ms. On paie en revanche pleinement la prouesse technique dans ce cas, car à 680 €, le reste des caractéristiques est bon, mais pas exceptionnel. En effet, le contraste se limite à 1000:1, le deltaE de 2,4 est relativement bon et la luminosité atteint tout de même 400 nits. L’adaptive sync est supporté à la fois chez AMD via le FreeSync Premium et chez Nvidia avec son G-Sync natif avec une puce dédiée. En revanche, il est à noter que les 500 Hz ne sont atteints qu’une fois l’overclocking activé dans les paramètres de l’écran, et uniquement avec le DisplayPort 1.4. Cette option désactive la synchronisation adaptative. Le HDMI 2.0 quant à lui se limite à 240 Hz.

Et comment laisser de côté ceux qui ne jurent que par un écran-TV sur leur bureau ? Une fois le 32’’ dépassé, seule la 4K est vraiment intéressante et pour ce faire, Gigabyte propose un Aorus FV43U très alléchant à 760 €. Cet écran de 43’’ (soit 109 cm !) est équipé d’une dalle VA 3840 x 2160 à une fréquence de rafraîchissement élevée de 144 Hz, soit un combo parfait pour une machine très haut de gamme. Et ce n’est pas tout, car les caractéristiques techniques sont très bonnes avec un contraste de 4000:1, la luminosité affiche 750 nits (jusqu’à 1000 en pic grâce à la certification DisplayHDR 1000) et les couleurs sont très bien rendues avec un deltaE à 1,9. Même l’input lag ne dépasse pas les 4,5 ms contre 11,6 ms de temps de réponse total pour la dalle. La connectique est constituée d’un DisplayPort 1.4, un USB Type-C transportant le signal DisplayPort ainsi que deux HDM 2.1 parfaitement étudiés pour y brancher une Xbox ou une PlayStation de dernière génération. En plus, on trouve un HUB de deux ports USB 3.0. Pour ne rien gâcher, le FV43U est certifié AMD FreeSync Premium Pro et compatible G-Sync sur les ports HDMI et DisplayPort sur une plage de 48 à 144 Hz.

On finit pour les écrans non OLED par un monstre tant en taille qu’en performance, soit le Samsung Odyssey Neo G9 dans sa version S49AG95. En effet, on troque la dalle 16:9 classique pour de l’ultra-wide incurvé (1000R) et d’une diagonale de 49’’ (124 cm), rien que ça ! La résolution affichée est identique à deux écrans WQHD côte à côte, soit 5120 x 1440 ce qui offre un énorme champ de vision dans les jeux. De plus, les performances sont au rendez-vous avec une fréquence de rafraîchissement atteignant 240 Hz, le contraste est correct pour une dalle VA avec 3000:1 tandis qu’on regrette toutefois un rendu des couleurs assez moyen de 3,5 pour un écran à 1600 €. En pratique, c’est très bon, car le temps de réponse total se maintient à 8,5 ms pour un input lag de 2,9 ms. Et malgré la technologie utilisée, il n’y a pas de smearing notable même si on remarque un peu de ghosting. Quant à la luminosité, elle atteint 420 nits tandis qu’une fois le HDR activé, les pics dépassent les 1000 nits ! La connectique est correcte avec deux HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4, tous deux compatibles Nvidia G-Sync et AMD FreeSync Premium Pro.